Nous sommes convaincues qu’il est impératif de lever les tabous qui entourent la maternité. Grâce à vos témoignages, vous offrez un soutien précieux à toutes les femmes qui traversent ou ont traversé une épreuve similaire sans oser en parler. Merci pour elles, merci à vous.

Témoignage de Julie

Quand j’ai arrêté la pilule, j’étais pleine d’espoir. Je ne pensais pas que le chemin vers la maternité serait si long. Je ne pensais pas entendre ce mot : infertilité. Chez lui. Chez moi. Une double peine, une réalité qu’on n’avait pas imaginée.

Alors a commencé ce qu’on ne pensait jamais traverser : le parcours PMA. Avec ses piqûres quotidiennes, ses rendez-vous gynéco à répétition, ses protocoles stricts, ses attentes interminables etc… Avec ces montagnes russes émotionnelles qu’on apprend à apprivoiser… ou pas.

Et pendant ce temps, autour de nous, la vie continue.  Les annonces de grossesse s’enchaînent. On sourit, on félicite, mais à l’intérieur, on souffre terriblement. Et puis il y a les phrases maladroites, parfois même culpabilisantes : « Vous voulez le mode d’emploi ? », « Arrête d’y penser, c’est dans la tête ! », « Partez en vacances, lâchez prise… ». Comme si c’était si simple.

Deux FIV. Deux transferts. Deux échecs. Deux descentes aux enfers. Puis un troisième essai. Celui qu’on a vécu en retenant notre souffle. Celui qui nous a offert le plus beau des cadeaux. Notre petite Lia, qui illumine nos vies depuis deux ans.

Mais ce parcours ne se résume pas à un miracle. C’est aussi affronter un sujet encore trop tabou. 
C’est découvrir une réalité injuste, où devenir parent dépend parfois du montant qu’on peut investir. 
Et accepter cette vérité douloureuse : même avec toute la science, toute la force, tout l’amour… rien n’est jamais garanti. 

La FIV n’est pas une promesse. Trop de couples, malgré tout, restent les bras vides. Aujourd’hui, nous avons la chance de serrer notre fille contre nous. Mais on n’oubliera jamais le chemin parcouru. Ni toutes celles et ceux qui l’empruntent encore, souvent dans le silence.

Si notre histoire vous parle, vous pouvez la découvrir en détail sur Instagram : @notre_conte_ de_fiv. Et si vous avez besoin d’un espace bienveillant pour poser vos mots, vos questions, vos doutes ou votre espoir, j’ai créé un groupe Facebook privé : La PMA en Suisse et/ou à l’étranger. 

Vous n’êtes pas seuls.

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