Annabel est une jeune maman pétillante de 26 ans qui a donné naissance à une petite Mia il y a tout juste une année à la maternité du GHOL à Nyon. Son état d’esprit et sa positivité lui ont permis d’appréhender son accouchement avec sérénité. « Les femmes donnent la vie depuis la nuit des temps alors pourquoi pas moi » nous a-t-elle dit avec un grand sourire. Avec beaucoup d’humilité et d’humour, découvrez la BirthStory d’une femme authentique, bien dans ses baskets.
Annabel, peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai 26 ans et je viens d’Allemagne. A 19 ans, j’ai décidé de prendre une année sabbatique pour améliorer mon français et choisi de venir en Suisse suivre un cursus à l’UNIL en lettres. Durant cette année, j’ai rencontré l’homme de ma vie et je ne suis jamais rentrée. Après 7 ans de vie commune, nous sommes devenus les heureux parents de Mia qui vient de fêter ses 1 an.
Comment s’est passé ton accouchement ?
Mia est arrivée avec 8 jours de retard. En arrivant le matin à la maternité du GHOL à vélo (véridique) ils m’ont fait un décollement de la membrane afin de mettre en route le travail. J’avais quelques heures encore pour moi en famille avant de retourner l’après-midi pour mettre un ballonnet qui n’a finalement pas été nécessaire car mon col s’était déjà assez dilaté pour cette méthode. Ils m’ont installé dans la chambre nature que je souhaitais vers 17h, les premières contractions ont commencé vers 20h et Mia est arrivée à 5h35 du matin en 18 minutes top chrono (sourire).
Te sentais-tu prête mentalement ?
Plutôt oui ! Bien sûr, comme il s’agissait de mon premier accouchement, je ne savais pas à quoi m’attendre mais je me suis rassurée en me disant que, depuis la nuit des temps, les femmes donnent la vie. Certaines chez elles, d’autres sans aide ni péridurale donc pourquoi pas moi ! J’avais visité la maternité 1 mois avant la naissance de Mia et je n’avais qu’une hâte, y revenir pour le grand jour. J’ai eu la chance d’être super bien entourée par mon mari et la merveilleuse sage-femme Laura. Je me suis vraiment accrochée à elle et à son soutien sans faille.
Pour gérer la douleur, je me suis conditionnée en imaginant mon accouchement comme un marathon. J’ai essayé de profiter de chaque étape au maximum en me disant qu’il fallait que je tienne jusqu’au bout. Je suis restée le plus longtemps possible dans un bain chaud pour me détendre avant de tester l’acupuncture puis le gaz. Ce dernier m’a aidé à souffler entre chaque contraction. Je me sentais un peu dans les vapes comme si j’avais bu 3 cocktails (rires).
Durant tout l’accouchement, je me répétais le mantra suivant : “ne te laisse pas envahir par la douleur” en visualisant chaque contraction comme une vague qui arrive et qui repart.
Et physiquement ?
Quelques semaines avant l’accouchement, je me suis préparée physiquement avec EPI-NO afin d’étirer et assouplir les muscles de mon plancher pelvien. Cela m’a permis d’être moins stressée le jour J – avec une idée plus précise des sensations à venir – de faire sortir la tête du bébé plus facilement et de prévenir les déchirures. Cela a fonctionné donc je ne peux que recommander cette méthode combinée aux cours de préparation à la naissance.
Avais-tu préparé un plan de naissance ?
Pas spécialement. Dans un monde idéal, je souhaitais un accouchement physiologique, sans péridurale, mais c’est à peu près tout car je ne voulais pas être déçue si cela ne se passait pas comme prévu. La seule chose importante était que Mia et moi ressortions vivantes de cette aventure (sourire).
Si tu pouvais revenir et changer un moment de ton accouchement, le ferais-tu ? Et si oui, lequel ?
Pendant l’accouchement, j’ai contrôlé au maximum mes émotions afin d’arriver au bout du marathon. Ne pas les exprimer ne m’a pas permis de lâcher prise et profiter pleinement du peau à peau avec Mia une fois née. Nous avons eu la chance de pouvoir rester 3h en salle d’accouchement tous les trois avant de remonter dans la chambre mais j’étais encore trop dans ma tête. C’est seulement plus tard, une fois la pression retombée, qu’une vague d’émotions m’a submergée.
Comment as-tu vécu ton post-partum pendant ton séjour à la maternité et de retour à la maison ?
Je suis restée 4 jours à la maternité. J’aurais pu partir avant car j’étais en forme mais j’ai insisté pour rester (rires). Je savais que j’avais besoin de ce break, d’une transition avant le retour à la maison et le début d’une nouvelle vie… à trois (sourire). Une fois à la maison, je me sentais très zen. Pour moi, ça s’est très bien passé.
Qu’est-ce que tu as trouvé particulièrement bien à la maternité du GHOL ?
J’ai trouvé l’ensemble de l’équipe formidable, particulièrement la sage-femme qui m’a accouchée, une vraie perle. Je me suis sentie écoutée et soutenue dans mes choix, sans peur d’être jugée. Durant mon séjour, l’équipe s’est assurée de mon bien-être physique et mental dans le but de prévenir un éventuel baby-blues voire une dépression post-partum. J’ai bénéficié d’informations utiles sur le retour de couches, la contraception et des conseils pour allaiter Mia. Je garde un magnifique souvenir de mon accouchement et de mon séjour.
Annabel, que peut-on te/vous souhaiter de meilleur pour la suite ?
De me sentir épanouie dans ma nouvelle vie de mère au foyer. Chérir tous les moments passés avec Mia, les bons et les moins bons qui font aussi partie du package « vie de parents » (sourire). Mais avant tout, je nous souhaite d’être et de rester en bonne santé.
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