Selma est une working mother comme on les admire : passionnée, déterminée et profondément humaine. À 38 ans, directrice d’un grand groupe de prêt-à-porter et maman de deux jeunes enfants, elle mène une vie où les défis ne manquent pas, mais où l’épanouissement personnel et familial reste une priorité. Dans ce témoignage sincère, Selma partage son quotidien, ses astuces d’organisation et son regard sur les pressions que vivent les mamans d’aujourd’hui. Une conversation réaliste, inspirante et pleine de bienveillance.
Cette story a été soutenue par ETAM, une marque française emblématique de lingerie et prêt-à-porter féminin, reconnue pour allier élégance, confort et modernité depuis plus d’un siècle.
Selma, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Selma, j’ai 38 ans, je suis mariée et maman de deux enfants : Adam, 4 ans et demi, et Alyssa, tout juste 1 an. Je travaille en tant que directrice d’un grand groupe de prêt-à-porter. Mon mari et moi avons des carrières prenantes à pleins temps, mais nous avons trouvé une dynamique pour gérer notre vie familiale tout en poursuivant nos ambitions. Notre quotidien est un mélange d’organisation, de moments précieux en famille et, parfois, de défis à relever.
Quelles étaient tes ambitions professionnelles et familiales avant de devenir maman ? Ont-elles changé avec l’arrivée de tes enfants ?
J’ai toujours eu des ambitions professionnelles fortes. Dès le départ, avec mon mari, nous savions que nos carrières seraient prioritaires avant de fonder une famille. Une fois nos projets professionnels bien établis, nous nous sommes mariés et avons accueilli Adam en 2020, puis Alyssa en 2023.
L’arrivée des enfants n’a pas changé nos ambitions, mais elle a transformé notre manière de les poursuivre. J’ai fait des ajustements, notamment en quittant un poste qui impliquait des déplacements constants à l’international. Aujourd’hui, ma carrière reste exigeante, mais elle s’intègre dans une vie de famille équilibrée, ou du moins, le plus possible !
Comment arrives-tu à gérer ta carrière tout en étant maman ?
C’est un défi quotidien ! Mon mari et moi partageons un planning familial où tout est inscrit : déplacements professionnels, horaires de crèche, moments en famille… Cette organisation nous sauve !
Le matin, je m’occupe de préparer les enfants et de les déposer. Mon mari gère souvent les soirées, notamment les douches, car je termine un peu plus tard. Nous essayons de toujours prendre un moment ensemble au dîner, et le week-end est sacré pour la famille.
Je crois aussi qu’il faut savoir lâcher prise. Nos journées ne sont jamais parfaites, mais l’essentiel, c’est que tout le monde y trouve son compte. Je refuse de céder à la culpabilité qu’on nous impose parfois sur les réseaux sociaux. Une maman épanouie, c’est une maman qui sait jongler à sa manière entre ses différents rôles.
Comment as-tu vécu et annoncé ta première grossesse ?
C’était stressant ! J’ai appris ma grossesse deux semaines après avoir commencé mon nouveau job. Avec le contexte du Covid et un nouveau poste, j’avais peur de la réaction de ma direction. Mais ma manager a été incroyablement bienveillante. Elle m’a félicitée et m’a rassurée sur le fait que ma maternité ne changerait rien à mon rôle. Ce soutien a été une vraie bouffée d’oxygène et m’a permis de vivre cette période plus sereinement.
Comment se sont déroulées tes deux grossesses ? Quels défis as-tu rencontrés ?
J’ai eu un diabète gestationnel pour mes deux grossesses. Pour la première, j’ai ressenti une grande pression médicale. On voulait que je suive des traitements que je ne jugeais pas nécessaires. Pour la seconde, j’ai pris les choses en main en refusant un suivi trop contraignant et en ajustant simplement mon alimentation.
Malgré ces petits défis, mes grossesses se sont bien passées. J’ai travaillé jusqu’au bout dans les deux cas. Pour Alyssa, par exemple, j’ai accouché juste après une intense semaine de Black Friday. Être enceinte n’a jamais freiné ma vie professionnelle, au contraire, ça m’a appris à gérer encore mieux mon énergie.
Comment t’es-tu organisée après tes accouchements pour ton retour au travail ?
C’est toujours un peu le chaos, surtout pour le premier enfant. Avec Adam, nous étions en pleine pandémie, et notre famille était loin. Nous avons dû inscrire Adam à la crèche très tôt et ajuster nos emplois du temps pour combler les jours où nous n’avions pas de place.
Pour Alyssa, nous étions mieux préparés, mais cela reste un casse-tête, surtout quand il y a des imprévus comme des maladies. Heureusement, mon mari et moi avons une bonne communication et un système d’entraide solide. Nous avons appris à jongler, même dans les moments difficiles.
Ton mari t’a-t-il toujours soutenue dans tes choix professionnels ? Comment répartissez-vous les tâches à la maison ?
Oui, il m’a toujours soutenue à 100%. Lui aussi a un métier très prenant, mais il est autant investi que moi dans la maison et avec les enfants. Nous fonctionnons comme une vraie équipe. Si j’ai une semaine chargée, il prend le relais, et inversement. On n’a pas de règles figées, mais on se répartit les choses de manière naturelle.
Pour autant, je ne lui confie pas tout ! Par exemple, je préfère éviter de lui laisser les chemises délicates à laver (rire). Mais sur les repas, les petits déjeuners, les soirées avec les enfants, il gère tout parfaitement.
Avec deux enfants, comment trouves-tu l’équilibre entre vie professionnelle, vie de couple et moments pour toi ?
L’équilibre parfait est un mythe, mais on fait au mieux. Mon mari et moi planifions nos moments ensemble ou nos sorties individuelles. Je me réserve aussi des soirées entre copines, et lui a ses courses de moto le week-end. Tout est une question de communication et de priorités.
Le week-end est souvent consacré à « rattraper le temps » avec les enfants, mais je fais en sorte de ne pas m’oublier. Même si c’est difficile, je sais que trouver du temps pour soi est essentiel pour tenir sur le long terme.
Comment vis-tu le regard des autres sur ta façon de concilier carrière et maternité ?
Honnêtement, je ne m’en préoccupe pas. Chacun a sa réalité, et ce qui fonctionne pour moi ne conviendra pas forcément aux autres. Tant que mes enfants sont heureux et que mon mari et moi sommes alignés, c’est tout ce qui compte. Les remarques, qu’elles soient positives ou négatives, ne changent rien à notre manière de fonctionner.
Selon toi, carrière et maternité, c’est possible ?
Oui, c’est possible, mais pas dans tous les métiers. Certains postes ou environnements professionnels sont plus compatibles que d’autres avec une vie de famille. Pour moi, l’essentiel, c’est d’avoir une organisation claire et un métier qui me permet de garder une certaine flexibilité. Cela demande des concessions, mais c’est faisable.
Un conseil pour les mamans qui veulent concilier carrière et maternité ?
Écoutez-vous et ne vous comparez pas aux autres, surtout pas aux images idéalisées sur les réseaux sociaux. Trouvez ce qui fonctionne pour votre famille et assumez vos choix. Chaque maman est différente, et chaque organisation l’est aussi. La clé, c’est de rester fidèle à ce qui vous rend heureuse et alignée.
Selma, que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?
Que mes enfants grandissent en bonne santé et continuent à s’épanouir, que ma famille reste soudée, et que la vie continue de me surprendre avec de belles opportunités. Avec un peu d’organisation et beaucoup d’amour, je suis prête à tout !
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