Fabienne, fondatrice d’Avinas et maman de Zoé

Découvrez Fabienne, une jolie mumpreneuse qui malgré un rythme effréné ne semble jamais stressée. Relativiser et rester cool en toutes circonstances semble être sa philosophie de vie. Tout l’inverse de moi qui pour notre rendez-vous suis arrivée en courant, essoufflée et stressée ! Voyant son sourire et son calme elle n’avait pas l’air de m’en tenir rigueur. On s’est installées sur la terrasse de son magnifique appartement pour papoter tout en profitant du soleil.

 

Fabienne, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis la créatrice de bijoux de la marque Avinas et l’heureuse maman d’une petite Zoé de 6 mois. Je suis née à Zurich mais j’habite à Genève depuis mes 20 ans. Pendant mes études de psycho à l’Uni je faisais des bijoux pour le plaisir chez moi. Ils ont plu. Mes amies ont commencé à vouloir un bracelet par-ci, un pendentif par-là puis j’en ai fait pour les amies de mes amies jusqu’au jour où j’ai sauté le pas et me suis lancée à 100% dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Je suis partie un an aux Etats-Unis où je rêvais d’aller depuis toujours. Là-bas, j’ai appris le métier de bijoutière. Avec mon mari Ilan nous avons tenu une relation à distance pendant un an puis je suis rentrée. Cela fait 6 ans maintenant que nous sommes ensemble et mariés depuis 1 an.

Tu es l’heureuse maman de Zoé qui a 6 mois. Comment te sens-tu ?
Bien même si un peu submergée car tout est nouveau. Il faut que chacune trouve son rythme et ses marques.

Concilier vie de maman et vie d’entrepreneuse, possible ou utopique ?
Possible mais il faut être ultra bien organisée ce qui demande des efforts et quelques concessions. 

 

 

«Pour moi, paradoxalement, très peu d’organisation car aucune de mes journées ou semaines ne se ressemblent.»

La routine n’est donc pas un mot que tu connais ! Comment t’organises-tu ? 
Pour moi, paradoxalement, très peu d’organisation car aucune de mes journées ou semaines ne se ressemblent. Pour Zoé par contre, c’est important qu’elle ait des repères et des heures « plus ou moins » fixes pour manger et dormir. J’ai la chance d’avoir une super nounou en qui j’ai toute confiance qui s’occupe beaucoup d’elle. Il faut accepter de déléguer sinon on ne s’en sort pas.

La nounou par rapport à la crèche était-ce une volonté ou vous n’avez pas eu le choix ?
La crèche n’ayant pas des horaires flexibles on a pas eu trop le choix. Au début on avait les deux, la crèche et la nounou mais cela nous revenait trop cher. Finalement, en calculant, on s’est rendu compte que garder que la nounou couvrait mieux nos besoins.

 

As-tu adoré être enceinte ? 
A part quelques nausées au début j’ai eu une belle grossesse ce qui change tout mais pour être honnête je n’ai pas spécialement « Adoré » la grossesse contrairement à d’autres femmes.

As-tu gardé le même rythme ou as-tu levé le pied au fil des mois ?
Je me suis calmée vers 6 mois car je fatiguais de plus en plus.

Aurais-tu un conseil pour les futures et jeunes mamans ?
Essayer de relativiser et rester cool. Arrêter de culpabiliser pour tout. Je me sentais mal car je n’ai pas pu allaiter Zoé plus de deux mois mais avec du recul ce n’est pas dramatique. Il faut faire ce que l’on peut dans l’intérêt de l’enfant mais aussi du sien car si la maman se sent bien et est sereine, l’enfant le sera aussi. Ce sont des éponges émotionnelles. Etre indépendante m’oblige à déculpabiliser en permanence car je dois travailler, je n’ai pas le choix. Zoé est parfois mieux avec la nounou car elle lui accorde toute son attention et joue avec elle pendant des heures alors qu’avec moi, si j’essaie de travailler en même temps, ce n’est pas possible et cela devient une source de stress pour toutes les deux. 

Sport ou pas sport ? Secrets de forme pendant et après la grossesse ?
Pendant j’ai fait attention et mangé de manière équilibrée sans être trop parano non plus. Je ne me refusais pas de manger de temps en temps des crudités si elles étaient bien lavées même sans être vaccinée contre la toxoplasmose. Je faisais de la natation 2 à 3 fois par semaine. Je n’avais pas envie d’aller au fitness alors je marchais beaucoup et je continue. Entre mes différents trajets je marche en tout cas une heure par jour. Avec la césarienne, je n’ai pas pu reprendre le sport tout de suite et j’ai pris pas mal de poids (beaucoup de rétention d’eau). J’ai encore 10 kg à perdre mais ça va aller . Il faut faire attention à ce qu’il y a dans son assiette et se bouger, c’est primordial. 

As-tu acheté des vêtements pour future maman ?
Oui, le jeans de grossesse, un must ! J’ai acheté les miens sur Asos Maternity. Les coupes et modèles oversize sont heureusement tendance ce qui m’a permis de trouver tous mes vêtements chez H&M, Zara, Sandro &Co.

 

Aurais-tu un conseil pour les futures et jeunes mamans ?

Essayer de relativiser et rester cool. Arrêter de culpabiliser pour tout. Je me sentais mal car je n’ai pas pu allaiter Zoé plus de deux mois mais avec du recul ce n’est pas dramatique. Il faut faire ce que l’on peut dans l’intérêt de l’enfant mais aussi du sien car si la maman se sent bien et est sereine, l’enfant le sera aussi. Ce sont des éponges émotionnelles. Etre indépendante m’oblige à déculpabiliser en permanence car je dois travailler, je n’ai pas le choix. Zoé est parfois mieux avec la nounou car elle lui accorde toute son attention et joue avec elle pendant des heures alors qu’avec moi, si j’essaie de travailler en même temps, ce n’est pas possible et cela devient une source de stress pour toutes les deux. 

Etait-ce important pour toi de rester féminine ?
Oui. Je me suis beaucoup plus apprêtée enceinte. Il faut miser plus sur son visage et se maquiller plus. Je trouve que l’on ose plus se mettre en valeur et on assume plus son corps. Il faut dire qu’on a une bonne raison d’être grosse.  

Quels ont été tes produits incontournables de mum to be ?
La gamme de produits Weleda et l’huile Bi-Oil appliquée tous les jours religieusement.

Les 3 accessoires de puériculture que tu recommanderais à toutes les futures mamans ?
Le mouche-bébé, les dosettes à empiler pour mettre le lait en poudre et le transat BabyBjörn.

Trouves-tu qu’être une jeune maman à Genève est compliqué ? 
Pas plus qu’ailleurs. C’est nous qui avons tendance à rendre tout plus compliqué.

Un bon plan restau ou café kids friendly ?
Le Pain quotidien de notre quartier (Champel) & le Wild Girl au Bon Génie. C’est bon, sain et bien placé. Parfait pour moi qui fais les allers-retours entre Globus où se trouve le corner Avinas et le bureau de Rive.

Pour relâcher la pression que fais-tu, où vas-tu ?
Je fais tout pour ne pas en avoir malheureusement ça ne marche pas souvent alors je sors marcher très vite au parc Bertrand avec Zoé dans la poussette.

D’ailleurs quelle est la marque de ta poussette ?
On en a deux . La YOYO de Babyzen qui je trouve est la poussette la plus pratique pour la ville. Hyper légère, toute petite et une fois pliée elle peut venir en bagage à main dans l’avion. Sinon, on a la Bugaboo, plus imposante mais qui elle, contrairement à la YOYO, tient le coup sur la neige ou dans la nature.

 

Je reviens à Avinas, ta marque de bijoux. D’où vient ce nom et qu’évoque-t-il ?
Ça veut dire bélier en lituanien. Ma grand-mère est originaire de là-bas. C’est aussi mon signe astrologique. Têtue comme je suis le bélier est un animal qui me représente parfaitement . Le symbole de l’infini associé au nom représente l’intemporalité des bijoux. 

Te souviens-tu de ton premier bijou ?
Plus qu’un seul bijou, une première collection. J’ai commencé en faisant des boucles d’oreilles, bracelets et pendentifs très fins avec des étoiles, des yeux, le symbole de l’infini toujours en trois couleurs, or jaune, blanc et rose. 

Qui est la femme Avinas ?
Jeune d’esprit, dynamique, chic avec une petite touche bobo.

Un rêve ?
J’aimerais lancer une ligne d’accessoires et de déco maison. Ce n’est pas pour tout de suite mais je garde ça un coin de ma tête.

 

ses incontournables